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Espoir d'1 rat vert
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11 novembre 2013

Déchets

dechets

Il y a urgence à réduire nos déchets et plus largement la pollution.

Il faut trouver des moyens de convaincre les producteurs de réduire leurs emballages et de choisir des matériaux recyclables. Recycler plus intelligemment en compostant les emballages papier et carton plutôt que les brûler.

Il faut aussi en finir avec la mode du jetable. Le message commence à passer en ce qui concerne les sacs (poches plastiques à usage unique ou presque de plus en plus délaissées) et avec les couches qui redeviennent lavables et réutilisables. Il faudrait aussi arrêter la mode des lingettes jetables. Les serviettes hygiéniques ainsi que les tampons, d'autant plus avec applicateur en plastique, sont un désastre environnemental d'après Greenpeace. Des produits réutilisables et parfaitement hygiéniques existent mais ne sont pas assez connus ni mis en valeur (coupe menstruelle, éponges menstruelles…).

La question de la durée de vie doit aller plus loin et faire marche arrière avec la politique de consommer toujours plus. Ne pas acheter, donc ne pas non plus produire puis jeter des choses qui n'apportent rien ou presque. Et puis faire des produits pour durer, même si ça signifie que le consommateur ne devra pas en acheter un nouveau chaque année. C'est ahurissant de voir une publicité pour une automobile se vanter de proposer une garantie de 7 ans. Un produit aussi coûteux (et pas uniquement pour le porte-monnaie) devrait être fait pour durer. De même pour tout l'électroménager et l'informatique. Ici la réglementation peut être très efficace en imposant des garanties d'une durée minimale par gamme de produits. Par exemple, dans un premier temps, 10 ans pour le gros électroménager, 5 pour du plus fragile ou de l'informatique, 10 encore pour tout ce qui est écran, 10 pour l'automobile avant d'augmenter. Et on peut monter bien plus haut sur du mobilier. La durée de vie ne devant pas diminuer les efforts sur la revalorisation et le recyclage.

La pollution ne concerne pas uniquement des normes techniques imposées aux industries dans leur production (filtrage, choix des produits…). Il faut aussi regarder les pollutions de produits ménagers ou leur coût environnemental de production. Toutes ces "bombes" aérosols devraient disparaître. La mise sous pression nécessite forcément beaucoup d'énergie. Les gaz utilisés peuvent être polluants, toxiques, inflammables. La pression résiduelle rend les bouteilles prétendues vides très dangereuses, risquant d'exploser à la chaleur ou au choc. Souvent la pression n'est pas nécessaire. Des pulvérisateurs à poussoir suffiraient amplement. Et quand une pression est nécessaire, il est possible d'utiliser des bouteilles que l'utilisateur met sous pression en remuant. Ces systèmes existent et leur contenu pourrait être rechargeable au lieu de devoir jeter et racheter l'ensemble de la bouteille.

La pollution peut venir de certains produits d'entretien. Il existe des produits biologiques très simples (vinaigre d'alcool, savon, bicarbonate de sodium…) qu'il faudrait redécouvrir. Les parfums de toutes sortes sont souvent toxiques et polluants. Là aussi pour rien (sinon accroître le coût du produit ?). Les parfums à brancher sur secteur sont généralement les pires (puisque brûlés). On branche aussi des anti-moustiques tout aussi nocifs et polluants. D'autant plus que la plupart des produits anti-moustiques sont étudiés pour tuer les moustiques au lieu d'être simplement répulsifs. La répulsion est pourtant bien plus aisée et peut se faire avec des substances végétales parfaitement inoffensives.

Il faut des systèmes à longue durée de vie ou encore dont on rachète la recharge (c'est à dire seulement ce qui a été utilisé). Certes ça ne favorise pas la consommation. Mais consommer inutilement, c'est gaspiller. Ça entraîne pollution et épuisement des ressources. La vente sert à certains à soutirer de l'argent aux autres, et n'a donc pas d'intérêt en soi. Voir aussi #croissance dans "écologie et marchés" et #production dans "organisation matérielle".

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