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Espoir d'1 rat vert
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20 novembre 2013

Convergence

Toutes les questions de société forment un arbre ramifié mais à la racine unique. Toutes les questions s'appuient sur une question unique : Quel est le sens de la vie, le but de l'existence ? L'existence n'aurait pas de sens si nous devions suivre une voie déjà tracée, comme des automates qui exécutent docilement leur programmation. Non, sans libre arbitre, l'existence ne peut avoir de sens. Il faut assumer cette liberté qui fait de nous des personnes et non des machines.

Du libre arbitre naît l'éthique personnelle. En effet la liberté individuelle se conjugue avec celle des autres dont on doit se préoccuper. La liberté implique la responsabilité. De cette racine unique naît un tronc unique : L'intérêt d'une personne doit uniquement avoir comme limite celui d'autrui. Mais qui est cet autrui ? Autrui est tout être sensible. Un être qui ressent plaisir et souffrance a un intérêt au plaisir et à éviter la souffrance. Tout est alors question de peser les intérêts de chacun. (Voir égalitarisme)

L'intérêt le plus futile d'un humain ne devrait pas primer sur l'intérêt vital d'un animal non humain. L'intérêt qu'il a de ne pas être tué et maltraité doit primer sur le plaisir culinaire, sportif, spectateur ou le profit financier d'un humain. (Voir espécisme)

Entre humains l'intérêt passe par la liberté, puisque nous avons notre libre arbitre et que c'est ce qui donne du sens à notre existence. La liberté de disposer de soi, de tout ce qui est personnel, doit primer sur celle d'autrui d'en disposer. La disposition de sa vie, de son corps dont sexuation, de sa sexualité, de son genre et autres éléments de personnalité, de son mode de vie, de sa croyance ou non-croyance, devrait appartenir à la seule personne concernée.

Les enfants n'ont pas la maturité pour prendre certaines décisions, d'autant moins si elles impliquent d'autres personnes. Mais ce sont des personnes responsables en devenir. Leur liberté future doit donc être protégée en ne leur imposant rien qu'ils pourront eux-mêmes choisir une fois matures. Quand un handicap mental entrave cette responsabilité, les décisions que la personne ne peut pas prendre doivent être prises à sa place, dans son intérêt et dans le sens que la personne choisirait si elle avait les moyens de choisir ce qui lui correspond.

Pour les questions d'organisation matérielle, il en va de même. À savoir qu'il faut toujours se demander ce qui est dans l'intérêt de chacun. Cet intérêt est dans le meilleur accès possible de tous à un maximum, à commencer par le plus indispensable. Et le seul moyen d'assurer un tel accès est qu'il soit gratuit et financé proportionnellement aux moyens.

Ainsi toute question éthique implique les autres, puisque toutes cherchent simplement à assurer au mieux les intérêts de tous. Pour vraiment évoluer vers une société fondée sur la liberté et la responsabilité, il ne faut pas poser ces questions individuellement en se désintéressant des autres. Il faut prendre la question à la racine. Il faut se demander avant tout quel est le but, avant de chercher les moyens d'y parvenir. Alors tous les mouvements convergent. Les " luttes " contre l'espécisme, le sexisme, le racisme, le dogmatisme, le capitalisme, la croissance, etc. devraient toujours rimer ensemble.

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