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Espoir d'1 rat vert
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11 novembre 2013

Capitalisme

20 % de la population mondiale consomme 80 % des richesses. Le libéralisme est une véritable idéologie qui ne dit pas son nom : le règne de la compétition sans merci, de l'avidité de pouvoir, du culte de l'argent. Il entraîne le travail des enfants, le proxénétisme, la misère du tiers monde, le chômage et l'exclusion.

Les mythes sont nombreux. Le libre jeu de la concurrence ne profite pas à tous. Nous ne sommes pas non plus tous égaux devant la réussite. Les chiffres le prouvent : les enfants des plus riches réussissent le mieux. Le plus souvent les classes sociales se transmettent d'une génération à l'autre. L'économie libérale n'est ni "naturelle", ni la meilleure, ni la seule possible. Elle ne sert pas l'intérêt général. La "liberté" affichée est celle d'un minorité au détriment de la majorité. La liberté des uns s'arrêtent à celles des autres. Le capitalisme se pare de la liberté, mais il s'agit en fait de choisir entre des libertés. Le capitalisme choisit la liberté d'une poignée à s'enrichir en exploitant les autres, qui ont eux comme liberté de s'appauvrir, jusqu'à ne plus avoir accès à la santé, au logement, à une alimentation décente, etc…

Le capitalisme n'est rien d'autre que la loi barbare du plus violent, où, pour se faire une place, il faut écraser les autres. Au lieu d'organiser l'économie de sorte d'assurer le minimum à tous, il entérine le pouvoir de son élite et aggrave sans cesse l'écart des richesses. La vente, la revente, la consommation ne cherchent pas à rendre accessible le confort, les moyens de communication et la culture au plus grand nombre, à faire évoluer la science, en particulier la santé, à rendre sa place à l'environnement, ni même à éviter les famines, les inondations ou les épidémies ; Ce que soutient ce système, c'est uniquement la recherche du profit matériel personnel, sans se soucier des conséquences sur la société, la culture ou l'environnement. Les commerçants vendent de tout ; Certains n'hésitent pas à créer un besoin pour pouvoir vendre des produits inutiles ; La plupart produit, revend et consomme sans se préoccuper des conséquences, notamment gaspillage, pollution, proxénétisme, travail des enfants.

Le libéralisme semble inévitable. Alors la majorité le légitime ; Elle se résigne. Pourtant rien n'est inéluctable. Un autre monde, avec d'autres valeurs, est possible. La consommation, trop souvent associée au confort, au progrès, parfois même élevée au rang de valeur, est la cause de nombreux maux car pratiquée de manière surabondante et irresponsable. Les producteurs ne s'intéressent pas aux conséquences de leur activité. Les consommateurs ne se préoccupent pas plus de celles de leur consommation. Les capitalistes incitent en permanence à la consommation. Et, par cette incitation, notamment la publicité, ils imposent les modes, l'uniformisation, le conditionnement social.

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