Volonté

Volonté : disposition mentale d'une personne qui veut.

On n'a pas plus ou moins de volonté. La volonté n'est pas une qualité. Tout le monde est égal face à la volonté et d'ailleurs fait ce qu'il veut. Bien souvent, parce qu'on n'est pas conscient de ce qu'on veut (notamment parce qu'on ne veut pas le voir), on ne se donne pas les moyens d'agir. On dit “je veux” lorsqu'il faudrait dire “je voudrais” (si les conditions étaient différentes). On est paresseux parce que c'est ce qu'on veut réellement, consciemment ou pas. Le manque de volonté est une excuse, un prétexte et surtout une aberration. On ne peut pas manquer d'une disposition mentale. On voudrait +/- mais on ne veut pas +/- : On veut ou pas.

La différence entre ce qu'on veut et ce qu'on voudrait est primordial. Ce qu'on voudrait nécessite des conditions. On ne veut pas ce qu'on voudrait à cause de ce que ça implique. Par exemple si on dit : “Je veux arrêter de fumer mais c'est trop dur.”, il y a inconscience de sa propre volonté puisque la personne dit “je veux” alors qu'elle ne veut pas à cause de la difficulté ; elle préfère continuer à fumer. Elle confond ce qu'elle voudrait (si c'était moins dur) avec ce qu'elle veut vraiment et qui est inconscient chez elle. Elle risque donc d'essayer d'arrêter, mais sans le vouloir vraiment. Ce type d'errance est courant. La confusion entre ce qu'on veut et ce qu'on voudrait révèle un manque grave de conscience et paralyse toute volonté.

En se demandant ce qu'on veut réellement et en remettant en cause ses motivations, notamment égoïstes et paresseuses, on change ce qu'on veut. Souvent ce qu'on croyait vouloir, auquel on préférait inconsciemment la facilité, devient, par cette démarche, ce qu'on veut. Au lieu d'errer selon les buts primaires de l'inconscient, on vit et on agit de manière épanouie efficace et responsable.

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D'autres mots sont utilisés avec un(des) sens mal définit(s). Ils engendrent des stéréotypes injustifiés et des confusions de valeurs.