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Espoir d'1 rat vert
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12 novembre 2013

Thermoélectricité

ideelum

La chaleur est la perte énergétique par excellence. Produire de l'énergie utile avec de la chaleur est évidement écologique. De plus, la chaleur est partout. Surtout dans des pays qui souffrent de climats moins favorables que ceux des pays les plus puissants. Du coup, nous sommes en droit de nous demander à qui profite le crime. Dans ce cas, ce n'est pas qu'une expression. Oui, c'est un crime de cacher les moyens de se développer aux pays plus proches de l'équateur1. Silence politique et industriel sur les modules thermoélectriques (à effet Seebeck, Peltier), le moteur Stirling, la géothermie ou sur le non-sens technique de tous nos systèmes de réfrigérations qui consomment autant d'énergie électrique et n'en produise aucune.

En fait, les systèmes de réfrigération déplacent de la chaleur, en plus de celle issue des pertes énergétiques. Or nous savons utiliser les différences thermiques pour produire de l'électricité. Au lieu d'évacuer la chaleur, il suffit de la transmettre à un autre circuit. C'est fait dans toutes les centrales thermiques, qu'elles soient nucléaires ou à combustible (le nucléaire n'est pas un combustible). Il suffit d'adapter à l'échelle, notamment en utilisant les pièces et le fluide des systèmes de réfrigération ou en se tournant du coté du moteur Stirling (à chaleur externe), simple et à bon rendement,

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 ou des modules thermoélectriques qui produisent directement de l'électricité à partir d'une différence thermique.

Source: Externe

Certes, des systèmes de réfrigération qui produisent plus d'énergie utile (électrique) qu'ils en consomment, ou juste assez pour s'auto-alimenter, ne semble pas actuellement réalisables. Mais nous pourrions au moins récupérer une partie de l'énergie utilisée.

De plus, il est possible de produire de l'électricité de manière passive, ou en utilisant peu d'énergie. Ce dernier cas est celui de la géothermie par injection d'eau en profondeur. L'énergie nécessaire pour faire circuler l'eau est bien moindre que l'énergie récupérée, qui elle même peut notamment être transformée en électricité.

Et donc, des systèmes entièrement passifs sont également envisageables. Ils s'agit de profiter de différences thermiques naturels ou créées sans utiliser d'énergie. Par exemple un simple panneau face au soleil sera chauffé par celui-ci, tandis que la face opposée et la zone dans l'ombre resteront frais. On peut optimiser le système en peignant la face exposée en noir mat et en lui ajoutant une vitre ou équivalent pour produire un effet de serre. La plaque doit être isolante. On peut alors y insérer des modules thermoélectriques pour produire de l'électricité, sans en consommer. Un tel système, aurait probablement un rendement bien décevant. On peut faire bien mieux avec l'énergie solaire. Mais peut-être serait-il intéressant d'utiliser les modules thermoélectriques sous des panneaux photovoltaïques, en particulier où il fait très chaud. En refroidissant le panneau photovoltaïque, les modules produisent un peu d'électricité et augmentent le rendement des cellules photovoltaïques (qui n'apprécient pas la chaleur).

Notamment avec les différences thermiques naturelles (entre surface et profondeur, eau et air, volcanisme...), il y-aurait beaucoup à produire, et d'autant plus où le climat est chaud. Production décentralisée qui remettrait en cause les monopoles industriels et la faiblesse énergétique de nombre de pays “en voie de développement” (développement maintenu en laisse2).

 

 

 


 

1 De même silence soigneusement entretenu sur le principe de la “terra preta”. Les exploiteurs préfèrent continuer la déforestation et le lessivage des terres. Voir brevets.

2 Certains disent contre l'immigration que “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde.” Mais il faudrait commencer par arrêter de cultiver, produire, exploiter cette misère.

 

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